18 nov. 2011

Le vote et l'élection : synonymes de démocratie ?

Résumé :
- Le vote blanc par mécontentement : un effet pervers
-Ceux qui votent blanc, nul donnent leurs voix à ceux qui votent les candidats
-Pour un vrai résultat exprimé en vote par rapport à la population (et non par rapport aux votants)
-Le suffrage universel impossible dans les élections à grande échelle
-L’élection pas synonyme de démocratie

Pour bien comprendre le vote il faut distinguer différentes catégories

I Les votants :

                1-Ceux qui votent pour un candidat font un double choix : le choix de voter et de choisir un candidat ou une liste. Je veux me prononcer sur le sujet, je veux voter et je veux ce candidat.
                2-Ceux qui votent blanc, nul  font aussi un double choix : le même choix de voter et le choix de laisser les autres votants choisir à leurs places. Mais pourquoi ?
1 Petit exemple vaut mieux qu’un discours. Prenons une cité de 4000 habitants, tout le monde a le droit de vote et deux candidats se présentent, voici les résultats :

Alternatives
Bulletins
% par rapport aux votants
% d’abstention :
25%
% par rapport à la population
Candidat A
1000
50 et non 33.3

25
Candidat B
1000
50 et non 33.3

25
Votes blancs, nuls
1000
Ignoré

25
Abstention
1000
Ignoré

25

Si au lieu de voter blanc ou nuls, ces personnes s’abstiennent
Alternatives
Bulletins
% par rapport aux votants
% d’abstention :
50%
% par rapport à la population
Candidat A
1000
50

25
Candidat B
1000
50

25
Abstention
2000
Ignoré

50

2 Remarques :

1) Les élections en France actuellement reposent sur un chiffre, celui de la colonne 3, voter blanc, nul ou s’abstenir revient au même. Les candidats ont la même légitimité. Seulement le taux d’abstention est aussi évoqué, il ne sert à rien, certes, mais il est médiatisé.
On remarque que les votes blancs jouent contre l’abstention et pour les candidats !
Qu’est-ce que ça change ?
Vous ne voyez jamais tous ces tableaux, on vous annonce juste candidat A et B ont chacun 50% et il y a 25% d’abstention. Vous vous dites 4000 personnes*75%*50%=1500. Ils ont chacun 1500 voix et même si vous ne faites pas le calcul vous avez cette impression de sur représentativité des candidats.
Les 1000 votants blancs ont donné leurs voix aux candidats indirectement. Ceux qui votent blanc, un peu comme en Amérique élisent des grands électeurs (qui sont en fait les électeurs qui votent pour les candidats) qui votent pour eux. Ceux qui votent blanc donnent leurs voix à ceux qui ne votent pas blanc. Voter blanc par mécontentement est un contre-sens !
Avec de vrais résultats officiels exprimés en pourcentage par rapport à la population colonne 5 du tableau, le vote blanc ne serait pas pervers, malheureusement ce n’est pas le cas dans notre société. Exigeons cette condition, qui met tout le monde à égalité : votes pour candidats, votes blancs et abstentions. C’est bien plus intelligent que d’obliger les gens à voter.
2) Dans le cas des présidentielles ou autres élections à grande échelle, nous avons le choix qu’entre les candidats qui passent à la télé (le seul moyen pour se faire connaitre de 500 maires…), alors ayons au moins la possibilité de ne pas les choisir grâce au vote par rapport à la population. Si le vote blanc et l’abstention dépasse 50%, on revote tout en s’interrogeant sur le bien-fondé de l’élection. L’élection même honnête porte le vice en elle : elle ne cherche pas l’égalité démocratique mais une dictature consensuelle. Le peuple peut choisir uniquement son bourreau, pas son serviteur.

II Les abstentionnistes et les votants : 

Ceux qui ne votent pas sont des idiots et de sales feignants qui n’honorent pas la mémoire de leurs ancêtres qui sont morts pour ce droit.
Bien évidemment, nous ne nous contenterons pas de ce dogme à la sauce bobo bonne conscience inculqué par l’éducation nationale.
Il y a en effet des idiots et feignants dans cette classe.
Il y a des feignants, mais feignants honnêtes, je n’ai pas envie de m’intéresser, je ne sais pas, je ne vote pas, je fais confiance aux autres.
Différent du feignant qui a accroché à 3 phrases démagos et raffole de sujet people politique pas sur Voici mais sur BFM ou le journal de 20h, c’est plus sérieux(je connais les vacances de celui-ci, les aventures de l’autre, les vraies fausses histoires entre ces deux-là). Ce genre de feignant va répéter (subissant plus ou moins la même influence sociale qu’il exerce) et se complait à écouter ces histoires, se croit averti, initié à la politique et, en général, méprise et snobe ceux qui ne votent pas. Ces votants feignants par lâcheté intellectuelle portent une lourde responsabilité. Je citerai Goethe pour résumer :  « Nul n'est plus esclave que celui qui se croit libre sans l'être. »
Quant aux idiots, jusqu’à preuve du contraire, ils ne sont pas plus nombreux que chez les votants ! Au contraire, il ne faut pas oublier que parmi les non-votants siègent des gens qui sont contre le principe de l’élection ou contre tous les candidats mais sont justement plus malins que ceux qui votent blanc car ils parviennent à faire entendre leurs voix.
Tocqueville, un penseur-auteur aristocrate français du début du XIXème siècle :  « Je ne crains pas le suffrage universel : les gens voteront comme on leur dira. »

En savoir plus : http://etienne.chouard.free.fr/Europe/ 

10 nov. 2011

Continuer à ne rien faire : outre la lâcheté, une participation aux génocides modernes

Cette vidéo n'est pas de moi. Je la trouve très puissante, une grande partie de nos lâchetés quotidiennes y sont exposées.

Remarque : Cette vidéo date de 2003, le premier budget des Etats n'est plus la défense mais la dette et son service.
Les criminels financiers plus meurtiers que les brutes militaires!

7 nov. 2011

Pourquoi ce blog?


Pourquoi j’écris ? Notre monde ne va pas en s’améliorant bien au contraire et des personnes profitent de la chute de nos civilisations. Je ne veux pas en être car j’estime avoir des  valeurs contraires (peu importent leurs provenances). Les grands escrocs de ce monde ne sont pas les seuls responsables. Les gens qui acceptent de se faire voler (argent, liberté,  vie) au quotidien le sont aussi : d’une part,  car ils laissent faire, ignorant pour la plupart à quel point ils sont spoliés  et, d’autre part, car ils sont souvent à la fois bourreaux et victimes. C’est comme si vous vous êtes fait cambrioler lorsque vous étiez en vacances, vous ne vous en apercevrez qu’à votre retour.  Une grande partie des 99 % sont en « vacances intellectuelles » et les voleurs partiront quand ils se réveilleront.
Je pense que les gens renoncent souvent par facilité immédiate à la réflexion et  se retrouvent dans l’impasse et la difficulté. Ils aboutissent alors au strict contraire de ce qu’ils prévoyaient. Pourquoi ?
Une majorité a conscience qu’elle contrôle moins de chose que ce que l’on veut lui faire croire mais elle ne sait à quel point sa liberté est inférieure. Et pourtant elle l’accepte facilement de déléguer la compétence (acte de soumission) a deux conditions : que le danger ne soit immédiat et que le tuteur soit plus apte qu’elle a choisir !
 La vie est une question de choix (mais pas que…), et autant nous ne pouvons pas tout choisir autant nous devons en faire. C’est notre condition d’homme. Ne rien faire est un choix qui a parfois de bien plus grandes conséquences que  l’action. Nous avons conscience que nous ne pouvons pas tout choisir, mais il existe aussi des choix qui sont à notre portée et que l’on ignore.
Faire un mauvais choix, cela s’appelle se tromper, et c’est une composante de la vie qui permet d’enrichir l’expérience. Cependant, nous ne pouvons-nous tromper sur tout, ni nous tromper à vie.
Je ne vais pas faire un exposé sur le déterminisme, mais il me semblait essentiel de vous exposer ce point pour que la lecture de ce blog ne soit pas qu’un acte passif.
Pour choisir le mieux possible, il faut en plus de toute l’intelligence du monde, la conscience, la connaissance du maximum d’alternatives qui passe par l’information.
Peu importe le sujet,  la complexité permet souvent le désintérêt et l’ignorance du plus grand nombre, que cela soit voulu ou non. Ce blog a donc pour vocation de démystifier certains concepts pour les mettre à la portée de tous.
Plus que le choix du plus grand nombre, la réflexion  du plus grand nombre est préférable.

Finalement, ce blog peut paraitre simpliste, et c’est le cas, dans un souci d’accessibilité. Je pense qu’étant donné notre situation de décadence et de désinformation permanente, il demeure tout de même un outil utile pour la majorité. A vous de le dépasser, à vous de vous dépasser !

4 nov. 2011

III Oligarchie médiatique

Les médiats ont 3 buts : être rentables, servir la propagande, et aliéner le téléspectateur à sa télévision, lorsqu’il n’est pas au travail.
Je ne m’attarderai pas trop sur le premier objectif, une citation de Patrick Le Lay ancien directeur de Tf1 est assez éloquente :
«  Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (...).Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...). »
Si, Monsieur Le Lay s’est permis ce discours, c’est qu’il sait que la perversité médiatique va bien plus loin. Sous couverts de liberté médiatique, les médias participent en fait au processus inverse : Sur-Médiatisation des personnes à élire, elles-mêmes choisies en coulisse, par les propriétaires de ces chaines (grandes entreprises et banques) en général, francs-maçons. A ce sujet, je tiens à préciser, que les élections présidentielles ne se font pas du tout au suffrage direct. Il faut 500 signatures de maire, très difficiles à recueillir sans appuis médiatiques. Le peuple choisit parmi ceux que l’on a choisi pour lui, telle est notre situation actuelle : une oligarchie déguisée en démocratie, mais le masque tombe de plus en plus.
La puissance de cette caste médiatique au service de ses supérieurs est immense. Par exemple, sur les conseils d’un philosophe, filmé au journal de 13 heures, la France déclare la guerre. Son peuple dans sa grande majorité ne réagit pas. 
Le modelage d’opinion est très important, il existe deux techniques : premièrement mentir sciemment : le 11 septembre.
Deuxièmement, donner une succession de vérités qui ne représentent pas la réalité, une sorte de mensonge par ommission soit en parlant de sujets peu intéressants grossis pour l’occasion (traffics perturbés pour les départs en vacances, rentrée scolaire, noël, people…) ou intéressants mais non représentatifs (le déficit de la sécurité sociale responsable de la dette pour éviter la vraie raison, la loi de 1973). Par la propagande servie, les médias vous mentent ou vous font mentir !
La troisième composante, l’aliénation, l’abrutissement du télespectateur. Le souci du pouvoir est de rester en place, il a donc mis en place un système qu’il le maintien (oligarchie déguisée en démocratie, fausse alternance ps et ump). Ce système fait travailler le peuple ou lui permet-même d’être auto entrepreneur mais lui vole le fruit de son travail (chapitre: endettement public et création monétaire). Ce n’est pas l’unique but du travail (du latin tripalium, instrument de torture), tant que l’homme travaille, il ne pense pas, n’a pas de temps libre, et ne va donc pas contester sa domination. S’il ne travaille pas(chômeur ou temps libre pour les autres), il faut lui donner un somnifère : la télévision. C’est ainsi qu’apparaissent des émissions débiles style le juste prix qui font au passage de vous de bons consommateurs. Grâce à ce type d’émission, il est plus facile de faire passer d’autres pour sérieuses : questions pour un champion, mot de passe, alors qu’elle ne reposent que sur la culture, la langue française mais jamais sur l’intelligence. De même, avec, le sport, vous avez le foot, le rugby, le cyclisme… Bref, la compétition entre extraterrestres sortis de laboratoires habillés par des sponsors de banques et multinationales qui se manifestent aussi pendant les publicités. L’autre sport plus valorisant est la politique médiatique, des personnages sortis de sciences-po, Hec mais surtout de loges maçoniques, dont le sport est la communication, la compétition est l’élection, la coupe : un siège à l’assemblée ou l’élysée, mais la coupe ne se gagne pas, elle s’emprunte à ceux qui vous l’ont financée.

III Oligarchie médiatique


Les médiats ont 3 buts : être rentables, servir la propagande, et aliéner le téléspectateur à sa télévision, lorsqu’il n’est pas au travail.
Je ne m’attarderai pas trop sur le premier objectif, une citation de Patrick Le Lay ancien directeur de Tf1 est assez éloquente : 
«  Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (...).Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...). »
Si, Monsieur Le Lay s’est permis ce discours, c’est qu’il sait que la perversité médiatique va bien plus loin. Sous couverts de liberté médiatique, les médias participent en fait au processus inverse : Sur-Médiatisation des personnes à élire, elles-mêmes choisies en coulisse, par les propriétaires de ces chaines (grandes entreprises et banques) et leurs amis francs-maçons… eux-mêmes propriétaires des médias. A ce sujet, je tiens à préciser, que les élections présidentielles ne se font pas du tout au suffrage direct. Il faut 500 signatures de maire, très difficiles à recueillir sans appuis médiatiques. Le peuple choisit parmi ceux que l’on a choisi pour lui, telle est notre situation actuelle : une oligarchie déguisée en démocratie, mais le masque tombe de plus en plus.
La puissance de cette caste médiatique au service de ses supérieurs est immense. Par exemple, sur les conseils d’un philosophe, filmé au journal de 13 heures, la France déclare la guerre. Son peuple, dans sa grande majorité ne réagit pas. Le modelage d’opinion est très important, il existe deux techniques : premièrement mentir sciemment : le 11 septembre. Deuxièmement, donner une succession de vérités qui ne représentent pas la réalité, une sorte de mensonge par ommission soit en parlant de sujets peu intéressants grossis pour l’occasion (traffics perturbés pour les départs en vacances, rentrée scolaire, noël, people…) ou intéressants mais non représentatifs (le déficit de la sécurité sociale responsable de la dette pour éviter la vraie raison, la loi de 1973). Par la propagande servie, les médias vous mentent ou vous font mentir !
La troisième composante, l’aliénation, l’abrutissement du télespectateur. Le souci du pouvoir est de rester en place, il a donc mis en place un système qu’il le maintien (oligarchie déguisée en démocratie, fausse alternance ps et ump). Ce système fait travailler le peuple ou lui permet-même d’être auto-entrepreneur mais lui vole le fruit de son travail (chapitre: endettement public et création monétaire). Ce n’est pas l’unique but du travail (du latin tripalium, instrument de torture), tant que l’homme travaille, il ne pense pas, n’a pas de temps libre, et ne va donc pas contester sa domination. S’il ne travaille pas(chômeur ou temps libre pour les autres), il faut lui donner un somnifère : la télévision. C’est ainsi qu’apparaissent des émissions débiles style le juste prix qui font au passage de vous de bons consommateurs. Grâce à ce type d’émission, il est plus facile de faire passer d’autres émissions pour sérieuses : questions pour un champion, mot de passe, alors qu’elle ne repose que sur la culture, la langue française mais jamais l’intelligence. De même, avec le sport, vous avez le foot, le rugby, le cyclisme… Bref, la compétition entre extraterrestres sortis de laboratoires habillés par des sponsors de banques et multinationales qui se manifestent aussi pendant les publicités. L’autre sport, celui de la petite bourgeoisie, plus valorisant est la politique médiatique, des personnages sortis de sciences-po, Hec, ENA, polytechnique, écoles de commerce, mais surtout de loges maçoniques, dont le sport est la communication, la compétition est l’élection, la coupe : un siège à l’assemblée ou l’élysée, mais la coupe ne se gagne pas, elle s’emprunte à ceux qui vous l’ont financée.

II Les marchés financiers (la bourse)


Que peut-on faire en bourse? Quels sont les divers instruments financiers ?
Les marchés financiers (bourses) sont le lieu où l’on peut s’échanger des titres de propriété des entreprises (acheter et vendre une part de l’entreprise) qui y sont cotés.

Cependant, vous n’êtes pas obligé d’acheter en bourse.
Vous avez le droit de vendre un produit que vous n’avez pas (VAD : vente à découvert) et le racheter ensuite moins cher, vous espérez donc une perte de l’entreprise.
Vous pouvez acheter et revendre une obligation  (vous payez les dettes d’un tiers qui vous le rendra ultérieurement avec intérêt).
Vous pouvez acheter ou vendre le droit d’acheter dans le futur un produit à un prix donné (Warrants, futures)
Vous pouvez utiliser ces «  instruments »  pour investir/spéculer sur les dettes des etats et entreprises, mais aussi pour les crédits immobiliers des privés (crise des subprimes), des collectivités locales, et plein d’autres choses qui dépassent votre imagination, cela s’appelle la titrisation.

Où se trouvent les bourses? En général, elles se situent dans la capitale ou une des grandes villes de chaque pays. (New-York pour les Etats-Unis, Paris en France).
Comment se matérialisent-t-elles? Une entreprise spécialisée (nasdaq, euronext…)  a pour fonction de référencer les autres entreprises qui sont cotées en bourse.Elles recoivent des demandes d’achat et de vente sur les entreprises qui sont sur leurs catalogues. Elles sont donc les intermédiaires des investisseurs, assurent les échanges, et le prix des actions.
Mais ce n’est pas à l’état que revient ce rôle? Non, c’est à une entreprise et… une entreprise peut être cotée en bourse si elle est assez grosse. Ce rôle est très lucratif puisque Nasdaq et Euronext sont cotées en bourse.
En quoi est-ce avantageux? Cette entreprise peut par exemple ne pas exécuter certains ordres, et ainsi orienter le marché à la baisse ou à la hausse. Auparavant, elle aura pris soin de vendre ou acheter les actions concernées pour gagner de l’argent (elle a orienté le marché dans son sens). Cela s’appelle un délit d’initié mais ce n’est pas toujours puni. C’est le seul moyen d’être sûr de gagner de l’argent en bourse.
Elles peuvent aussi suspendre les échanges, quand les marchés baissent trop rapidement. Si je suis chef de cette entreprise qui côte tout le monde dont elle-même, et que la valeur de mon entreprise baisse trop rapidement, j’arrête de faire fonctionner mon entreprise un certain temps pour qu’elle arrête de perdre de la valeur.

Et les relations avec les autres entreprises qu’elle côte n’est pas trop mauvaises connaissant son pouvoir et son abus?
Non, au contraire ! Par exemple, les banques ont des places privilégiées chez elles, quelques-uns de leurs traders s’installent dans les bureaux mêmes de ces sociétés de cotation pour  que les ordres (achat ou vente de titres de propriétés) qu’ils envoient gagnent du temps, et être aussi au courant à l’avance des ordres des autres. Ils se substituent aux entreprises de cotation en prenant une bonne commission au passage. De plus, ils submergent le marché d’ordres qui ne seront pas exécutés seulement pour influencer les autres investisseurs. C’est encore une sorte de délit d’initié, nommé pour les initiés HTF High Trading  Frequency.

Qui jouent en bourse? Vous vous attendez certainement à ce que je vous réponde un méchant trader? Officiellement, tout le monde peut jouer en bourse. Certains ont pris ça tellement au pied de la lettre, qu’ils ont inscrits leurs ordinateurs. Et apparemment ça marche très bien, les traders, ce sont associés avec quelques informaticiens et mathématiciens, et ont créés des ordinateurs (algorithmes) qui achètent et vendent  des actions et autres instruments financiers tous seuls. Ces ordinateurs représentent les 2/3 du marché américain, et 1/3 du marché européen. Pour le trader, il n’y a plus rien à faire, juste vérifier que la machine fonctionne correctement.
Une part importante des investisseurs sont donc des ordinateurs. Et quand les bourses “vont mal”, et qu’il faut faire des plans de relance pour rassurer les investisseurs à travers un fond de solidarité conformément à une brillante théorie; cela veut dire prendre l’argent du contribuable pour rassurer des ordinateurs.
Assurément, nos dirigeants sont peut-être méprisants vis à vis du peuple, mais ne sont pas si bêtes. Ils donnent cet argent pour éviter la faillite à ces banques. N’y voyez pas de générosité mal placée, simplement un remboursement de crédit que les banques avaient octroyées à ces politiques afin d’assurer leurs campagnes électorales.
Quelques petits porteurs (des gens normaux qui veulent placer leurs économies) subsistent mais avec cette asymétrie d’informations et de moyens, ils se détournent de plus en plus de la bourse. Dans cet univers, on y trouve de tout, la bourse est magique, un de ses derniers tours étant de blanchir de l’argent en grande quantité provenant généralement de trafics de drogues et humains.
Et les entreprises ? Les entreprises qui y sont cotées, dans le cas du cac40 sont des multinationales, qui pour avoir un profit maximum délocalisent des emplois, ne paient que très peu d’impôts ou pas du tout en France (Total, Vivendi, NRJ Group et Euro Media Group). Elles possèdent des dizaines de sociétés off-shore chacune pour leurs activités illégales et pour payer encore moins d’impôts. Elles créent donc du chômage utile pour faire pression à la baisse sur les salaires dans les entreprises encore non délocalisées et par une fiscalisation à double niveau une concurrence déloyale aux petites entreprises. Les administrateurs de ces sociétés sont présents dans plusieurs sociétés et ont des liens très privilégiés avec le pouvoir, exerce un lobbying féroce (industrie militaire, laboratoire pharmaceutique).
Toutes les règles de bases censées garantir le bon fonctionnement du capitalisme (libre entreprise…) sont bafouées. Dès lors, plus besoin de se demander si le capitalisme est bon ou mauvais quand les règles ne sont pas respectées.
Rappel : La bourse est censée être le lieu de rencontre entre des épargnants et des entreprises ayant besoin de financement. Nous sommes bien loin de la théorie !

I Endettement public et création monétaire


Etant consommateurs et salariés, nous échangeons notre travail contre celui des autres. Nos achats, fruits du travail des autres sont financés avec notre salaire, fruit de notre travail. La monnaie est un simple instrument qui facilite l’échange.
A l’époque, l’état pouvait imprimer sa monnaie, c’est un droit régalien. Chaque billet était échangeable en or. Dorénavant, ce n’est plus le cas.
Depuis quand ? En France, depuis janvier 1973 et la loi Pompidou-Giscard, deux de nos anciens présidents. Ils ont voté une loi interdisant à l’état d’imprimer son argent, pour payer ses fonctionnaires ou financer ses routes, écoles, hôpitaux….
            L’état doit l’emprunter aux marchés financiers( donc à ceux qui ont de l’argent et qui ne sont pas forcément français). Ceux-ci demandent un intérêt, ce qui n’était pas le cas avant. Ils prêtent 100 à la France, et nous devons rembourser 110.
Mais, comment notre pays peut-il rendre 110 alors qu’il n’a que les 100 qu’il a emprunté et il qu’il n’a justement plus le droit de créer de la monnaie ?
Il ne peut pas et il s’endette encore plus pour continuer à fonctionner, un cercle vicieux sans issues. Il emprunte à nouveau 110, 100 pour continuer à fonctionner, et 10 pour payer les anciens intérêts. Ceci s’appelle le sur-endettement. Si l’état se verrait appliquer les mêmes règles qu’aux entreprises, il devrait se déclarer en faillite. Continuons, à la fin de son deuxième exercice, la France qui a emprunté 110 doit rembourser 121(110+10% d’intérêts). Or elle n’a que 100. La dette est passée de 10 à 21, et elle va continuer à croître irrémédiablement de manière exponentielle.
C’est la situation dans laquelle nous sommes, une dette énorme 1600Mds d’euros, pour rien, et qui ne peut que grandir.
Qui en paie les conséquences, qui en bénéficie ?
Rappelez-vous, cette dette, c’est de l’argent, et la monnaie permet d’échanger le travail des uns contre celui des autres.
-Le travail des uns, c’est celui des Français qui est taxé via l’impôt sur le revenu
-Les autres ne travaillent pas, ils prêtent de l’argent à la France, empochent les intérêts(=votre impot sur le revenu), et prêtent d’avantage à la France qui s’endette.
L’impôt sur le revenu ne sert qu’à financer les intérêts de la dette, le travail des français est volé est donné gratuitement aux créanciers.
Mais pourquoi s’endette-t-on si l’impôt sur le revenu paye les intérêts ? Justement, vous volez ne suffit qu’à payer les intérêts et non le principal. 85% de la dette est composée d’intérêts. Cela veut bien dire que sur les 1600 Mds, nous avons emprunté 240Mds, et nous devons leurs rendre 1600Mds ; du racket.
Évaluation des recettes perçues par l’État en 2010 en millions d’euros Recettes fiscales nettes
Impôt sur le revenu    48 936
Crédits de paiement ouverts par mission en 2010 en millions d’euros
Engagements financiers de l’État (seulement les intérêts de la dette)       44 653
Pourquoi Pompidou Giscard ont-ils fait ça ? C’est simple, Pompidou était, avant d’être président, directeur de la banque Rotschild. Voici une petite citation de ce banquier : » Donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie et je me moque de qui fait les lois ! «
Giscard, lui avait pour conseiller technique Péberau , futur directeur de la Bnp Paribas privatisée, et qui détenait le record de siège d’administrateur dans les sociétés du cac40 : 6 sièges. Il a été bien récompensé pour avoir prostituée la France.
La France, en perdant le pouvoir de battre monnaie a perdu sa souveraineté. Napoléon avait déjà prévenu : "Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L'argent n'a pas de patrie; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence; leur unique objectif est le gain." Actuellement, la dette de la France est détenue à 65% à l’étranger, seul le Portugal et la Grèce font pire en Europe.
            
 Cependant, les banques privées, elles, ont le droit de créer de la monnaie à partir de rien. Elles ne prêtent pas l’argent d’autres épargnants à des débiteurs, elles créent de l’argent, le prêtent et empochent de vrais des intérêts. C’est pour cette raison, que si environ 10% des gens vont chercher leur argent à la banque en même temps, ils mettent au moins une banque en faillite qui entraineront les autres banques. Les banques n’ont pas d’argent, elles le créent. Inutile de dire que les banques sont les principaux créanciers des Etats.
            Deuxième paradoxe, en 2008, les banques ont fait faillites, l’Etat donc le contribuable, les a renflouées !!!
            Conclusion : Non seulement, la dette est illégitime et doit être annulée mais en plus les créanciers doivent rendre l’argent au peuple qui lui ont extorqué via l’impôt sur le revenu. La loi de 1973 doit être abrogée, ainsi que la loi 104 du traité de Maastricht et 128 du traité de Lisbonne écrit par… Giscard ! Petit rappel : le peuple avait voté contre Lisbonne en 2005 et les députés de droite comme de gauche ont accepté le traité 2 ans après. Pas très démocratique ! Les Banques qui sont les plus grands faux monnayeurs ne doivent plus pouvoir créer de l’argent à partir de rien. Voici enfin en annexe, le budget de notre pays, on dépense 4 fois plus pour les intérêts de la dette que pour le travail et l’emploi. Autre comparaison, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux ne fait gagner que quelques millions d’euros, totalement insignifiant face aux 46.9Mds d’intérêts annuels !